Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Mer 10 Déc, 2008 17:00 Sujet du message: Pourquoi Réjaubert pourrait être réhabilité, et comment ?
Suite aux cogitations suscitées par le topic " Inauguration du "Square du Docteur Springer", je propose d'ouvrir celui-ci sous forme de dossier constructif, si possible Toute proposition, pour peu qu'elle ouvre la voie à la réflexion et la prospection positives, est la bienvenue !
A mon sens, pour savoir où l'on souhaite aller, il est nécessaire de savoir d'où l'on vient
Mon récent déplacement à Dieulefit et Réjaubert a ramené à la surface le filigrane qui sous-tend toute mon existence (défense de sourire ou de rire ). Ce voyage n'a pas tant été le fruit du hasard que ça !
L'état de délabrement et d'abandon actuel de Réjaubert m'a attristé et stupéfié, je l'ai déjà exprimé.
Les recherches effectuées depuis attisent d'une part, une révolte par rapport aux convoitises, aux spéculations dont Réjaubert a été l'objet et dont il fait aujourd'hui les frais sous la forme d'une disgrâce injuste, d'autre part, le besoin irrépressible de m'efforcer de mettre en action tout un réseau pour que cela ne se reproduise pas (prétentieux, penserez-vous ? Que nenni, sans le rêve, l'Homme meurt !).
Cela d'autant plus qu'après avoir été le lieu et l'âme d'une œuvre humanitaire à caractère sanitaire, Réjaubert est devenu un nœud de tout ce qu'il y a de plus nauséabond dans le système capitaliste : on y trouve imbriquées l'industrie pétrolière - pilier central du Capital contemporain - avec sa cohorte d'injustices, de compromissions et d'asservissements, aussi bien que des sociétés financières d'investissements dont les pratiques ont ému la Cours des Comptes !
Naïf et idéaliste, je voudrais y voir comme une sorte de morale occulte, un fatum, destin irrévocable inscrit dès sa conception : toute tentative visant à transformer Réjaubert uniquement en piège à fric est vouée à l'échec
Puisque en effet, dès sa conception, Réjaubert a été la transcription - certes bourgeoise, est-ce une tare rédhibitoire ? - d'une volonté liée au concept de beau, d'esthétique (cf. lettres Jeanne-Suzanne Morin-Morin à son fils Pierre Théodore - site de l'ADIDE - 1er tiers de la page web -> http://adide.free.fr/Bulletin%2008.html). Pas étonnant que dès son plus jeune âge il ait aiguisé des appétits !
Reste qu'il convient de dissocier le fond de la forme...
Les événements ont dû prendre une toute autre tournure après la fermeture de Réjaubert en tant qu'Aérium - à ce moment-là, les prédateurs étaient aux aguets. Un article de l'Expansion daté du 16 octobre 1995 nous passe sous les narines des odeurs de souffre - site L'Expansion.com - tout l'article est intéressant, le passage concernant Réjaubert est à peu près à mi-page web -> http://www.lexpansion.com/economie/les-milliards-envoles-de-elf_3972.html
Tout le monde peut aujourd'hui constater le désastre que génèrent la cupidité atavique acoquinée à l'incompétence...
Réjaubert pourrait (devrait ?) revenir à cette notion d'esthétique, mais dédié à l'accès pour tous, par extension, être consacré à une Fondation pour les Arts - et pourquoi pas ?
Un tel projet, bien qu'ambitieux, est cohérent.
Exceptés des aménagements intérieurs élaborés en fonction de l'état actuel et de leurs usages disciplinaires, il se contenterait avec le plus grand bonheur de l'existant, en le faisant prospérer tout en tendant vers l'autosuffisance après les investissements initiaux, sans sombrer dans le délire immobilier ruineux à court, moyen et long terme.
Les bâtiments actuels du Club Méditerranée sis sur l'emplacement de l'ancien pavillon Chante Cigale, pourraient être affectés à l'hébergement d'artistes confirmés ou en transit, d'étudiants en arts, de formateurs et professeurs - cf le modèle Villa Médicis à Rome - Académie de France.
L'ensemble du site, y compris le parc - cf Fondation Maeght - pourrait être affecté à des expositions temporaires et d'autres permanentes, a des manifestations de tous ordres : théâtre, musique et concerts, sculpture, peinture, photographie et plus généralement, toute la palette des arts contemporains internationaux.
Le parc lui-même pourrait héberger à juste titre un Conservatoire de la Nature (essences des bois et autres végétaux, bio-diversité, particularités géologiques...), les espaces libres accueillir des manifestations grand public de type festival.
Les retombées de toutes natures pour Dieulefit seraient conséquentes.
Outre l'impact sur l'emploi, même limité si on le compare aux projections jusque là objectivées, mirifiques mais jamais réalisées ou prématurément périclitées, l'ensemble des activités commerciales et touristiques du Pays de Dieulefit devraient se développer substantiellement.
Enfin, le rayonnement culturel de la région déjà existant s'en trouverait grandement démultiplié et permettrait une maîtrise que l'expansionnisme immobilier effréné exclut systématiquement.
Qui serait prêt à adhérer à ce projet et relever le défit ?
Les posts à venir, j'ose l'espérer, viendront étayer ce dossier.
Merci à vous de vous y joindre
Posté le: Mer 10 Déc, 2008 18:27 Sujet du message:
Bravo à Chantecigale pour cette description sans complaisance qui a le mérite de la clarté.
Moi qui ne suis pas de Dieulefit, je viens d’apprendre en quelques minutes sur Réjaubert, autant si ce n’est plus que pendant quatre années de fréquentation plus assidue sur Dieulefit, au bureau de l’Office de Tourisme du Pays de Dieulefit.
J’abonderai sans réserve à l’idée d’en faire un centre culturel, comme vous le décrivez, si ce n’était déjà dans les mains de féroces spéculateurs.
Mais que de temps perdu ! Verra-t-on poindre, un jour proche, un début de solution satisfaisant pour l’ensemble de la population qui se désespère devant un tel sinistre qui en a provoqué tant d’autres en cascade.
Dieulefit se meurt sans ce capital extraordinaire en mouvement, mais aussi beaucoup de communes, avec.
Merci encore d’avoir ouvert ce débat que je souhaite le plus largement constructif, nous avons tous besoin d’éclairage fort sur ce vaste domaine.
Posté le: Mer 10 Déc, 2008 21:00 Sujet du message: Hourra!!!!!!!!!!! On l'a trouvé notre génie!
Ma........................zette, Scot....................................chée.... Pour tout .
Rien ne manque: La documentation, la motivation et même l'argumentaire, tout y est !
Je crois que nous l'avons trouvé notre génie, pour peu qu'on lui donne un peu de moyens et un coup de main, je suis sûre qu'il va nous réserver bien des surprises...
Chantecigale60, dis moi ce qu'il faut faire, je suis prête et aussi toute ouïe. Avant d'entamer le boulot on se souhaite une bonne nuit ?
Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz à +
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Sam 13 Déc, 2008 1:44 Sujet du message: Volet N°2
Il est symptomatique que sur 2 réponses, une provienne d'une ancienne du Village d'Enfants de Réjaubert et une autre de, peut être, un résident "immigré" en Pays de Dieulefit...
Et les dieulefitoises et dieulefitois ? Qu'éprouvent-ils à l'égard de Réjaubert et de son histoire ?
Pourtant la fréquentation visuelle à défaut d'être participative du site semble ne pas laisser insensible, d'autant que depuis quelques semaines, les nouveaux messages ne sont postés que sur le forum des Anciens Webmestre ?
Ainsi soit-il ...
Je tiens à signifier que ce qui suit n'est qu'une vue de l'esprit, que tout est couché au conditionnel.
Je me jette dans le bain en souhaitant faire acte de proposition plutôt que de polémiques et de bagarres, ou pire encore, être l'objet de grasses rigolades ...
Alors comment s'y prendre pour réhabiliter le Domaine de Réjaubert en préservant tout le restant de son patrimoine actuel, apprécié sous tous les angles comme perçu dans le premier post de ce sujet ?
Le postulat suivant - qui n'est pas acquis j'en conviens - est le point de départ : un large consensus réunit les citoyennes et citoyens de Dieulefit autour d'un projet visant à sauvegarder le patrimoine collectif global du Domaine de Réjaubert tout en le valorisant, l'exploitant et l'ouvrant à un large public, exclusion faite de récidives telle que celles risquées ces 20 dernières années.
Par ailleurs, il sera supposé que celui-ci aura été clairement exprimé et exigé par la population.
La première procédure qui vient à l'esprit est une nouvelle révision du Plan Local d'Urbanisme (PLU) précédée d'une consultation des citoyens par voie d'enquête publique ; c'est une initiative relevant essentiellement de l'action du Conseil Municipal. L'objectif est d'obtenir une Déclaration d'Utilité Publique (DUP).
Il n'est pas question de léser le Club Méditerranée, l'actuel propriétaire, mais bien de "réserver" en posant une option incontournable.
En l'état actuel, il est fortement probable que le Conseil Municipal ne soit pas disposé à engager cette procédure.
A contrario, une association de type Loi de 1901 peut également solliciter une Reconnaissance d'Utilité Publique (RUP) et "initialiser" un processus.
Reste à créer cette association.
Parallèlement, une société de droit commercial peut porter un projet (c'est le cas des promoteurs) ; mais comment établir le lien avec une DUP ou une RUP réclamée et obtenue par une association ou le Conseil Municipal ?
Une Société Anonyme (SA) - ou une Société à Responsabilité Limitée (SARL) - dotée d'un capital social suffisant (en l'occurrence plutôt conséquent) pourrait à priori convenir. Sauf qu'étant par définition des sociétés de capitaux, d'une part le lien n'est pas évident et elles ne reflètent pas la volonté populaire et d'autre part, tous les excès et/ou dérives ne sont potentiellement pas exclus.
Transmuer l'association en Fondation est possible uniquement après des contraintes de durée d'existence, de ressources et de constitution de ce qui est apparenté à un capital social.
Une alternative est réalisable, qui ne jouit pas d'une estime extraordinaire, qui est méconnue, et pourtant ! La Société Coopérative.
Certes, il est nécessaire de réunir un capital social. Mais la différence majeure d''avec la SA ou la SARL réside dans le fait qu'il s'agit avant tout d'une société de personnes avant de n'être que de capitaux.
Contrairement aux sociétés de capitaux où la captation de voix par détention majoritaire d'actions est l'outil de gouvernance, la société coopérative fait passer les actions au second plan ; le principe fondateur est : un associé = une voix.
Toutes les coopératives ne sont pas des échecs, il convient de le préciser et d'insister, loin s'en faut !
Dès lors, dans l'absolu, il est permis d'envisager une société coopérative dont chaque citoyenne et/ou citoyen de Dieulefit ayant exprimé fermement sa volonté serait actionnaire, même pour un euro symbolique, puisque le principe "un associé = une voix" lui garantit d'exercer son droit à être partie prenante dans le projet.
Reste à créer cette société coopérative.
Le volet suivant abordera la recherche de partenaires, de capitaux et de financements.
Peut-être, n'ai-je pas assez précisé que n'étant pas de Dieulefit, non pas immigré, mais simplement Bégudien (de plus, né à Dieulefit!), je reste très sensible à ce débat qui à mon avis concerne tout le Pays de Dieulefit et même au-delà.
Pour effectivement ouvrir celui-ci (débat) à un accès plus facile, je suggère à notre Webmestre de déplacer ce dernier vers le centre des sujets annoncés du Forum et pourquoi pas dans la rubrique "Dieulefit", sujet: "Pourquoi Réjaubert pourrait être réhabilité, et comment ?"
Sans pour autant, minorer les échanges fantastiques que ce Forum a pu provoquer dans la rubrique "Les Anciens de Réjaubert", qui a l'immense mérite de faire échanger entre elles, des personnes qui se sont reconnues au travers de témoignages souvent émouvants voire poignants et qui continue de nous, de me fasciner.
Voilà pour ma modeste contribution, j'attends la suite avec frénésie.
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Sam 13 Déc, 2008 13:16 Sujet du message:
Bonjour à tous et salut Garou
Merci pour l'intérêt porté au débat proposé... et dont acte pour les précisions apportées.
Etant absent de mon domicile niçois actuellement, je me connecte à partir de mon PC portable là où je suis. Ce qui signifie que les éventuels courriels qui pourraient m'être adressés à mon adresse directe via le site risque de prendre un certain temps à me parvenir - le cas échéant, il est préférable de me joindre par MP sur le forum - Tanqueyou
Bien évidemment, je ne vois aucun inconvénient au déplacement de ce sujet, surtout s'il permet une expression plus facile, même sous couvert d'anonymat si cher aux "forumeurs".
Cela ne s'oppose pas au papotage des Anciens de Réjaubert, ni à l'échange leurs souvenirs dans la rubrique des Anciens
Nous anciens de Réjaubert réagissons à l'affectif, sous le coup de l'émotion....
Mais les dieulefitois(es) que pensent -ils du projet de leurs élus?
Quid de Réjaubert serait une chose... que le pays de Dieulefit tout entier soit en passe d'être défiguré et dénaturé par un projet tel que le laisse entrevoir le post de chantecigale60 , une autre...
Et tout cela sans qu'une voix dieulefitoise ne s'élève? C'est impossible à imaginer!
A l'heure de la sauvegarde de l'environnement, où le bing bling ne doit plus avoir sa place, n'y aura t il pas un ou une dieulefitoise, puis deux, puis trois , puis d'autres qui pourraient faitre prendre conscience aux dieulefitois(e) du trésor qu'ils possèdent avant qu'il ne soit trop tard? Trésor dont ils n'auraient jamais dû être dépossédés...
Je vous renvoie à l'histoire de Réjaubert, Chantecigale60 a déposé sur ce forum quelques sujets et documents édifiants... puissent ils nourrir la réflexion de chaque dieulefitois(es).
Inscrit le: Nov 06, 2008 Messages: 2 Localisation: Mourenx
Posté le: Sam 13 Déc, 2008 17:05 Sujet du message: association
Adishatz (Bonjour),
Il y a bien des années (dans les années 70) une association avait été créée pour éviter que certaines zones de Dieulefit ne soient "défigurées" par "la déviation".
Elle s'appelait l'ADID association loi de 1901
Association pour la défense des intérêts dieulefitois.
On sait ce qu'il est advenu de ce combat ...
au début des années 2000 l'ADID est devenu l'ADIDE
Association du Pays de Dieulefit pour l'Information et la Défense de l'Environnement (il faut avouer que c'est plus sexy)
Déclarée en Préfecture le 19/12/78 sous le N° 0263005855 26220 DIEULEFIT
Inscrit le: Jan 13, 2005 Messages: 310 Localisation: nomade
Posté le: Sam 13 Déc, 2008 19:39 Sujet du message: si tous les gars du pays de dieulefit......
Bonsoir,
Désolée mais je ne suis pas non plus Dieulefitoise , encore une voisine proche .
Je suis " l'estrangère de service " qui un jour est tombée amoureuse de cette région et depuis 5 ans, nous retapons une de ces vieilles pierres pour lui redonner son lustre d'antan....
Vous comprendrez donc que je suis très sensible à tout ce qui peut contribuer a garder et faire revivre le patrimoine tout en fédérant les Dieulefitois ( ils vont bien "oser" sortir de leur discrétion, n'est ce pas ? ) et ses proches voisins....
Relancer la dynamique de ce " Pays " me parait être une urgence et même si cela doit avoir l'air utopique, moi aussi j' adhère au projet et suis prête à relever le défi....
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Dim 14 Déc, 2008 11:46 Sujet du message: Re: association
JoandelaComba a écrit:
Adishatz (Bonjour),
...
au début des années 2000 l'ADID est devenu l'ADIDE
Association du Pays de Dieulefit pour l'Information et la Défense de l'Environnement (il faut avouer que c'est plus sexy)
Déclarée en Préfecture le 19/12/78 sous le N° 0263005855 26220 DIEULEFIT
Sans doute cette association aurait vocation à se manifester sur le point que vous avez évoqué, si elle est encore active.
Bonjour et merci de l'intérêt porté au débat proposé.
Cette courte réponse pour signaler que cela ne m'avait pas échappé ...
J'ai déjà fait référence à l'association ADIDE, dont à vrai dire, je ne sais si c'est plus sexy qu'ADID (pour la féminisation imaginée du nom avec un "e" final peut-être ? ), ici même dans le premier post :
Citation:
Puisque en effet, dès sa conception, Réjaubert a été la transcription - certes bourgeoise, est-ce une tare rédhibitoire ? - d'une volonté liée au concept de beau, d'esthétique (cf. lettres Jeanne-Suzanne Morin-Morin à son fils Pierre Théodore - site de l'ADIDE - 1er tiers de la page web -> http://adide.free.fr/Bulletin%2008.html). Pas étonnant que dès son plus jeune âge il ait aiguisé des appétits !
J'ai omis effectivement de préciser les buts poursuivis par l'assos - Je bats ma coulpe !
... et je complète : l'association est toujours référencée dans les fichiers de l'Office de Tourisme du Pays de Dieulefit, le président serait Monsieur Vincent MORIN.
Ce dernier est-il un descendant de l'illustre Famille à l'origine de Réjaubert ?
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Dim 14 Déc, 2008 13:20 Sujet du message: Re: si tous les gars du pays de dieulefit......
Miselé a écrit:
Bonsoir,
...
Relancer la dynamique de ce " Pays " me parait être une urgence et même si cela doit avoir l'air utopique, moi aussi j' adhère au projet et suis prête à relever le défi....
A votre service.
A la bonheur ! Nouveau merci
Deux expressions essentielles retiennent l'attention : "dynamique de ce Pays" et "parait être une urgence", j'y reviendrai au cours du post suivant, troisième volet de ce dossier.
Avant d'entamer ce dernier, en préalable à ce que j'ai déjà exposé ci-avant et pour tout ce qui suivra, qu'il me soit humblement permis de clarifier mon état d'esprit. Dans le contexte Dieulefitois cela me semble pour le moins nécessaire afin de couper court à toute supputation.
Je n'ai aucune ambition "politique" ni à Dieulefit, ni ailleurs : j'ai déjà bien donné par le passé, j'ai su en tirer les leçons pour ce qui me concerne, je n'ai nul "besoin de pouvoir" à satisfaire pour me vivre.
Aussi voudra-t-on bien considérer tous mes propos comme totalement a-po-li-ti-ques.
D'autre part, il m'arrivera encore de citer tel ou telle. Dans certains cas, qu'on n'imagine pas que je prendrai à partie l'interlocuteur/trice concerné(e), qu'il y aura de ma part volonté d'agression ou de dénigrement.
Je m'efforcerai de choisir ces citations à titre d'illustration de raisonnements et/ou de comportements plus communs, répandus ou dominants, en évitant, tant que faire se peut, de verser dans la généralisation outrancière ou la caricature.
Le participant au forum, le simple lecteur voudra bien me pardonner mes maladresses, parce que j'en commettrai inévitablement, qu'il me corrige si nécessaire et qu'il ne bloque pas sur ces "artéfacts".
Pour autant, il n'est pas exclu que je fustige quelqu'autre(s) "travers" de tout un chacun, des décideurs et politiques de tous bords en particulier ; là aussi, qu'on me m'y épingle pas comme "donneur de leçons" mais que l'on veuille bien tenir mes allégations comme émanant d'un regard extérieur que je n'aurais pas la prétention de qualifié d'expert, mais seulement d'expérimenté, au sens de vécu.
Ces regards-là sont parfois utiles pour s'extraire de son propre aveuglement ou de ses propres errements à son insu, qu'on ne soupçonne pas.
La journée est propice à la réflexion et au travail de recherche : une tempête fait rage ici sur la Côte, il pleut, vente et fait plutôt frisquet...
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Dim 14 Déc, 2008 21:19 Sujet du message: Troisème volet 1-.
A présent, il convient d'aller plus en avant en abordant la recherche de capitaux, de financements et de partenaires. NB : ce volet comprendra plusieurs posts.
Bref rappel : un large consensus formellement exprimé, une association, une société coopérative et, pour l'heure, des intérêts politiques à tout le moins neutres par manque de moyens ou divergents.
Ce volet exige une coopération de l'imagination du forumeur/lecteur et un effort de documentation de sa part. Les liens proposés ci-après représentant une somme d'informations non négligeable, en pratique, il n'est pas possible de les condenser.
Au plan de l'imagination, concevons un rêve éveillé !
Réjaubert "est" un Centre International de la Culture - ou plus exactement un « Centre de la Culture et Conservatoire de la Nature Européens ».
Schématiquement :
Le Château, dans ses lambris de bois travaillés - au fait, excitent-ils toujours, même dissimulés sous du placoplatre ? - abrite divers cours de formation, des ateliers pratiques, des stages.
Ils sont dispensés et animés par des professeurs, créateurs et artistes venus de France et des quatre coins de la planète.
Ils s'appliquent à des champs artistiques divers : arts plastiques, arts auditifs, arts visuels...
Ailleurs, dans une dépendance, siège un Centre Écologique de Ressources sans pratiques OGM : un ou plusieurs laboratoires, des chercheurs eux aussi venus de divers horizons, des banques d'échantillons sylvicoles, horticole-pépiniériste, agricoles et minéraux... un fond documentaire papier et sur support informatique...
L'ex Club Méditerranée/Chante Cigale héberge aussi biens les acteurs du Centre de la Culture que du Conservatoire de la Nature, Il met à leur disposition et à celle du public des salles et équipements supplémentaires pour des cours, formations, conférences, débats, présentations...
Le parc du Domaine de Réjaubert, comporte un Parcours de Santé, des sentiers de promenade.
Ils sont parsemés de stations : ici et là, un peu partout, au détour d'un arbre majestueux ou du croisement de deux cavées, des œuvres à demeure de plasticiens, sculpteurs et autres créatifs. Ailleurs, au pied d'un orme, d'un saule, d'un cèdre ou d'un mélèze, un pupitre raconte l'histoire de celui-ci, explique son biotope. Au bord des prairies, d'autres pupitres et écrans tactiles diffusent des informations sur la biodiversité du site et ses particularités géologiques...
A l'orée des bois de conifères bordant la prairie en pente douce devant le Château, de monumentales œuvres contemporaines, jalousement conservées, jalonnent les lisières.
Nous sommes à l'aube de l'été 20xx, Le Pays de Dieulefit s'apprête à fêter l'inauguration du renouveau du Domaine de Réjaubert.
On n'a pas fait dans la dentelle, mais dans l'éclectisme.
Aux limites du domaine, là ou se campait autrefois le chalet Chante Oiseau, une scène est dressée, un parterre de sièges a été aménagé : pour une durée de quinze jours, on y joue le prélude au Festival d'Avignon, pas si éloigné que ça.
Dans le Petit bois, des concerts de musique baroque et de musique de chambre ont été programmés dans un cadre intimiste.
L'ex Club Med propose des expositions-conférences.
Au bas de la prairie du Château, lui faisant face pour bénéficier de l'amphithéâtre naturel qu'offre la belle déclivité, une grande scène a été posée là, pourvue d'une sonorisation digne d'une HiFi, d'effets lumineux de dernière génération, peu gourmands en électricité, le Festival de Réjaubert doit prendre le relais de la quinzaine théâtrale, un artiste de renommé internationale a manifesté le désir de se produire en ouverture et d'assurer des « master-class », les œuvres bénéficient d''un éclairage avantageux, sont surveillées de près et à couvert sous une double rangées de protection...
Sur trois mois, une programmation de spectacles et manifestations est à l'affiche et vient éclairer d'un jour nouveau la Culture des quatre points cardinaux du globe...
Enfin, nous y sommes, Réjaubert renaît !
Réveille-toi Lu, où trouveras-tu l'argent ?
Les structures porteuses du projet étant opérationnelles, le dossier aura été mûrement élaboré, largement, judicieusement documenté et soigneusement présenté.
A défaut de volonté politique local et départementale explicitement démontrée, la recherche de capitaux, financements et fond de roulement nous amène à nous orienter vers l'échelon européen.
Dans un premier temps, nous nous intéresserons à deux organismes : le Fonds européen d'investissement et la Banque européenne d'investissement, réunis dans le "Groupe BEI".
Le troisième lien précise encore davantage des impératifs de l'ordre de l'organisation, de la planification et des conditions spécifiques.
La lecture du contenu de ce lien souligne et justifie la nécessité pour notre projet de «s'insérer », prendre place, dans le réseau culturel paneuropéen et au-delà même.
Il vise aussi bien la conservation d''un patrimoine, la coopération culturelle que la diffusion d'informations...
http://europa.eu/scadplus/leg/fr/lvb/l29016.htm
Là, nous tapons dans le mille, bien que les premières difficultés émergent : il ne faut pas se leurrer, le chemin sera semé d'embuches, mais il en vaut la chandelle ! restons ZEN !
Et maintenant, PAUSE ! Cette satanée tempête me coupe le courant déjà depuis trois fois et m'oblige à ressaisir des parties de ce documents bien que je le sauvegarde toutes les cinq minutes, et puis j'ai faim, ça creuse l'agitation des neurones !
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Lun 15 Déc, 2008 2:06 Sujet du message: Troisième volet 2.-
Et re
Oh là ! J'entends déjà les esprits chagrins maugréer dans leur coin : "Encore un projet qui ne sera profitable qu'aux extra territoriaux" ou quelque chose comme.
J'ouvre donc une large parenthèse... et je vais fustiger !
Là intervient le regard extérieur qui pose la question : "Pourquoi, les entreprises précédentes ont produit mieux ? La fatalité s'acharnerait-elle sur Dieulefit ?"
Et d'argumenter.
Les dispositions d'un festivalier ou d'un touriste amateur d'art et de culture sont toutes différentes de celles d'un client de balnéothérapie aseptisée, bien que parfois leurs violons d'Ingres puissent être communs - je ne suis pas un détracteur primaire de la balnéothérapie : je n'ai jamais essayé et ma foi, parfois je me dis qu'un petit séjour de remise en forme ne me ferait pas de mal... mais le porte-monnaie et la Sécu ne suivent pas
Les premiers sont déjà dans le bain - il fallait que je la fasse celle-là - "consommateurs de produits culturels" puisqu'il faudra bien employer des appellations contrôlées ! Ils sont là pour cela, c'est le but de leur venue.
En outre, les plus perspicaces auront tôt fait de relever qu'il n'y a plus aucune structure d'accueil hôtelier ni de restaurants inclus dans le projet et l'enceinte du Domaine de Réjaubert, à l'exception de l'hébergement des "pensionnaires".
Pour parachever, les activités de Réjaubert se consacreront exclusivement à un cœur de métier spécifique et au final, restreint.
Ces festivaliers et touristes devront bien se nourrir et trouver un toit temporaire : la balle sera dans le camp des entrepreneurs locaux de tourisme...
Entre deux concerts et manifestations, qu'à tous ils n'assisteront pas, ils éprouveront le besoin d'aller à la découverte des autres produits locaux et à la rencontre de leur producteurs, qui ne seront plus les "aborigènes" des fortunés et condescendants locataires de suites luxueuses (Cf sujet : "Encore une couche de souvenirs, cadeau...", rubrique "Anciens de Réjaubert"). Sans doute, feront-ils quelques emplettes : la balle sera sans le camp des artisans et commerçants locaux...
Du point de vue du regard extérieur, au moins trois erreurs majeures d'appréciation ont conduit aux désastres antérieurs, à supposer que l'absolution soit consentie à l'égard des malversations et fautes de gestion caractérisées :
1° - Absence de cœur de métier véritable, trop d'activités en un seul site - en d'autres termes avoir eu les yeux plus grands que le ventre et avoir voulu tout absorber.
2° - Dans le sujet "Encore une couche de souvenirs, cadeau...", l'attention est attirée sur le fait que Dieulefit n'est pas Saint-Tropez, Cannes ou Nice. Megève et Chamonix pourraient tout aussi bien compléter l'énumération.
Eh oui ! Sans la mer, les plages, les cocotiers, Brigitte Bardot retenue chez les phoques, les complexes aquatiques, les pentes enneigées, les tire-fesses, Les Bronzés, les terrasses panoramiques et autres dancing-boîtes de nuits, point se salut !
Les rares contrées pastorales qui ont su tirer leur épingle du jeu sont celles qui ont su raison garder, voir venir, focaliser leur énergie sur un projet à "taille humaine" et en concordance avec leurs atouts ... et encore souvent à grands coups de subventions et soutiens.
A l'évidence, les études de marché et les cahiers des charges ont été bâclés, pour peu qu'ils aient vraiment existés.
3° - S'en être remis exclusivement à une seule entité dans l'espoir (du désespoir ?) d'apporter remède à tous les maux a été le pire des renoncements.
Dieulefit y a perdu son libre arbitre, ses facultés de réflexions, ses capacités de décision et la partie vitale de son potentiel créatif.
En foi de quoi, il aura fallu 300 ans pour construire Réjaubert et moins de 20 pour le réduire à néant.
Fermeture de la parenthèse.
Là, j'en suis convaincu, je me suis fais des amis
Demain, il est possible que je soit indisponible - rendez-vous mardi pour la suite de l'étayage de notre dossier
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Mar 16 Déc, 2008 16:44 Sujet du message: tempetus erratum (latin très très ancien !)
Salut à tous
A la fin du dernier post, la tempête était à son apogée. C'est évidemment le moment que j'ai choisi pour cliquer sur "Envoyer" ; la bougre a laissé les fautes d'orthographe que j'avais corrigées, mais elle a gommé le premier paragraphe du 3° -
Même s'il est sujet à discussion, (n'est-ce point le but, un débat ?), je tiens à le publier à nouveau tel qu'il aurait dû paraître :
3° - S'inspirant de cette dernière observation, il faut bien se rendre à l'évidence : le concept de "complexe touristique" comme ambitionné et modélisé jusqu'ici, mais sous-évalué dans les faits, ne devait et ne devrait toujours pas se limiter à la seule thésaurisation au milieu de ses avoirs d'un domaine historique à desseins de profits sonnants et trébuchants de tel ou tel promoteur.
A plus fortes raisons si ces derniers eussent bâti des châteaux en Espagne ! Franchement, y avez-cru aux "1400 lits en capacité d'accueil" et aux "400 emplois" (Bigre !) pour un village de 3200 habitants dont les infrastructures vieillissent et arrivent à saturation de leurs possibilités ?
Le Pays de Dieulefit tout entier constitue le complexe touristique : la dynamique de ce Pays, chère à Miselé, ne peut procéder que de la réunion de ses habitants, la population, et de ses capacités de mobilisation.
En effet, il y a URGENCE ! Aux dernières nouvelles - volontairement, je ne cite pas ma source dans l'immédiat, mais elle est digne de foi, je puis l'assurer - "le club med est toujours à vendre pour un projet touristique (ceci est prévu dans la Plan Local d'Urbanisme). Ce n'est bien évidemment ni la Mairie ni le conseil général qui vont racheter les lieux, mais un entrepreneur du tourisme. A ce jour plusieurs sont en négociation avec la direction du club med. Le prix de vente est annoncé à 15 millions d'euros, à négocier...".
Il est fort à craindre qu'une nouvelle calamité se profile à l'horizon : le citron n'a pas encore été pressé jusqu'à la lie !
S'en être remis exclusivement - s'en remettre encore à l'avenir ? - à une seule entité dans l'espoir (du désespoir ?) d'apporter remède à tous les maux a été le pire des renoncements.
Dieulefit y a perdu son libre arbitre, ses facultés de réflexions, ses capacités de décision et la partie vitale de son potentiel créatif.
...
Retour prévu tard dans la soirée...
Au fait, citoyen/nes de Dieulefit, sortez-donc de vos cachettes, de derrière les arbres, on vous voit !
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Jeu 18 Déc, 2008 14:39 Sujet du message: Troisième Volet 3.-
Bonnnn... La discution n'attire visiblement pas la foule !
Salut à tous, tout de même
Contretemps... cause précipitations intempestives, ici avions pieds dans l'eau !
Après parenthèse, contretemps et intempéries, revenons au sujet principal : la recherche de capitaux, financements et fonds de roulement.
On notera que la ou les contributions du Groupe BEI ne sont pas des subventions mais des prêts :
"Les prêts BEI peuvent soutenir des investissements matériels, immatériels ou de fonds de roulement. Les prêts BEI pour les PME peuvent soutenir tous types d’investissements ou dépenses nécessaires au développement au sens large d’une petite entreprise."
Par ailleurs, "le montant maximum soutenu par la BEI ne pourra dépasser 12,5 millions d’euros par prêt".
En clair, il est nécessaire de réunir plusieurs investisseurs au sein du même projet, ce qui en soit est plutôt rassurant, quand bien même cela est une obligation, puisque cela multiplie et élargit les champs de financements tout en autorisant une meilleure assise.
Le Groupe BEI intervient à la fois à titre de "moteur d'investissement" et d'une certaine forme de "garantie institutionnelle" : sa participation doit (tout du moins en théorie) attirer d'autres investisseurs.
La prospection se portera donc vers d'autres investisseurs publics et privés.
Outre les établissements banquiers, qui pour l'heure se montrent plutôt frileux après "avoir pris des risques inconsidérés [ils] attendraient de la collectivité qu'elle prenne à sa charge toutes les prudences" - N. Sarkozy, Président de la République - une voie est à ne pas négliger : celle du partenariat au titre du "Mécénat d'entreprises" (peut-être pourrait-on sensibiliser le Club Méditerranée et ELF , non, là je galèje ! Quoi que...)
Toutes les possibilités légales et réglementaires devront être étudiées attentivement, y compris la souscription individuelle.
Enfin, si la municipalité et le conseil général venaient à se maintenir dans un status-quo attentiste, rien n'interdit de solliciter le conseil régional, voire l'état.
Ce qui nous amène à d'autres explorations : les subventions.
En avant-propos, à nouveau je fais valoir que le projet vise à se rapprocher d'une auto-suffisance certaine, donc, à terme de capacités d'auto-financement. J'y reviendrai dans un chapitre ultérieur consacré aux modalités pratiques.
Bien que les subventions d'investissement soient dispensées aujourd'hui avec parcimonie, elles ne devront pas pour autant être dédaignées et feront l'objet d'examens précis.
En revanche, dans un premier temps, le recours aux subventions de fonctionnement sera indispensable.
De la même façon, la prospection s'appliquera à ouvrir les possibilités au maximum : état, collectivités territoriales, fondations pour la culture, fondations pour la nature et l'environnement, entreprises, particuliers...
Là encore, l'Europe et ses composantes seront sollicitées. Ce ne sera plus le Groupe BEI dont l'action a la seule charge de l'investissement sous forme de prêts, mais directement le Conseil de l'Europe et la Banque Européenne, organismes distincts du Groupe BEI.
Il sera essentiel de s'appuyer et de motiver les requêtes sur/par d'une part, la coopération internationale, la mobilité des acteurs de la culture et de l'environnement, la circulation des biens et produits culturels, l'échange d'informations, d'autre part le potentiel local du pays de Dieulefit en termes de patrimoine régional spécifique - histoire et préhistoire, culture, architecture, art et artisanat, bio-diversité, géologie, ... - de bassin d'emploi, de développement d'activités économiques et sociales propres à lui-même.
Pour clore ce chapitre, j'attire l'attention sur l'importance et l'impact des groupes de pression et le "lobbyisme" : j'exhorte les habitants du Pays de Dieulefit à sortir de leur réserve qui les entrave et leur est préjudiciable en venant prendre part à cette discussion.
Inscrit le: Aug 14, 2006 Messages: 116 Localisation: Châlons en Champagne
Posté le: Jeu 18 Déc, 2008 20:34 Sujet du message: Réjaubert
Toujours un plaisir de te lire.
Que veux-tu les gens de Dieulefit doivent dormir, c'est l'hivers!
C'est bien dommage, c'est leur patrimoine qui s'en va.
A bientôt.
Jojo
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Jeu 18 Déc, 2008 21:07 Sujet du message: Quatième volet : "Modalités pratiques"
Re et re (et Merci à Webmestre !)
Puisque nous y sommes, penchons-nous sur ce qu'on intitulera "modalités pratiques".
Le postulat énoncé au deuxième volet est toujours efficient - déterminant et mobilisateur - et, j'ose la provoc après le bref argumentaire développé ci-avant : plus que jamais !
Le montage du projet définitif, la préparation, la rédaction et la documentation du dossier, l'analyse financière et budgétaire ne seront pas nécessairement le résultat synthétique produit par un cabinet "d'experts-conseils", (dont les honoraires sont hors de portée des parties en présence), égrenant le catalogue d'hypothèses puisées essentiellement, quand ce n'est pas exclusivement, dans l'étude expéditive d'innombrables et abscons documents statistiques, sociaux et économiques, méconnaissant et faisant fi de la matérialité du réel - autre erreur capitale.
Nombre d'associations opérant dans les secteurs sociaux et culturels ont mené à bien des projets colossaux en bousculant les idées reçues, faisant évoluer l'opinion publique, affirmant et confirmant par ampliation de nouveaux moyens d'action ; (Aides - lutte contre le Sida, pour ne citer que cet exemple).
Les dossiers reposaient sur les seules compétences et motivations des bénévoles/volontaires qu'ils ont défendus "becs et ongles", si vous me permettez l'expression, devant les bailleurs de fonds, les partenaires et les institutions dont l'état lui-même.
Appliqué à notre ambition, la survie - qu'écris-je ! - la vie et le développement de toute une région, des membres de l' "Association pour la réhabilitation de Réjaubert", venant de tous horizons, de tous milieux sociaux et professionnels, mettraient en commun leurs compétences, expériences du terrain, cultures de leurs racines et seraient ainsi en mesure de remplir cette part du contrat collectif.
Et cela suppose une volonté et une mobilisation hors du commun.
A propos de la mise en œuvre elle-même du projet, j'évoquais l'opportunité d'une Société Coopérative.
D'ores et déjà, il est utile de prendre en compte que le citoyen lambda pourra être membre de l'association ET associé de la coopérative, rien ne s'y oppose légalement et réglementairement. Tout est affaire de liens et de réseaux.
Un artisan le pourra. Une SARL, l'un de ses associés ou gérants, à titre individuel ou commercial nonobstant le respect de certains textes le pourront...
Le "Centre de la Culture et Conservatoire de la Nature Européens" recherchera une relative autonomie. Lui même sera à la fois pilier et pivot de la coopérative dans le cadre strict de ses attributions. Il sera libre de négocier pour son propre compte des conventions avec tel ou tel pays ou région, des bourses pour les étudiants en arts, de se signaler comme instigateur et maître d'œuvre de manifestations à caractère culturel, écologique et environnemental ; les fonctionnalités et les azimuts générateurs de ressources sont nombreux dans les domaines qui lui sont siens.
Bref, il mènera sa vie comme toute entreprise...
Mais sa force majeure, son caractère premier, sera d'être le relais au niveau européen, et même international, de chaque habitant - acteur économique, social et culturel - du Pays de Dieulefit. C'est là que se trouve la dynamique propre à sortir ce dernier de son autarcie mortifère.
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Toute proposition, pour peu qu'elle ouvre la voie à la réflexion et la prospection positives, est la bienvenue !
). Ce voyage n'a pas tant été le fruit du hasard que ça !
Webmestre ?
:
ZEN !
- "consommateurs de produits culturels" puisqu'il faudra bien employer des appellations contrôlées ! Ils sont là pour cela, c'est le but de leur venue.
...
Quel flop !!!
