Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Lun 09 Fév, 2009 21:30 Sujet du message: Réhabilitation de Réjaubert - propositions concrètes - 2
Salut à tous !
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Avant d'entamer le deuxième volet, quelques précisions s'imposent au vu des réponses et interpellations, parfois un peu plus que vives, que je reçois sur le forum !
1°) Il ne s'agit nullement d'un « rêve pris pour une réalité », mais de propositions soumises à discutions, débat, une « ébauche de projet » ou pré-projet ;
2°) Il est question de propositions concernant un hypothétique « projet de service public à vocation collective » tributaire de conditions multiples par opposition aux deux précédentes tentatives strictement privées et arbitraires opérées sur Réjaubert, et non « d'amuser la galerie » ou « d'éblouir par un "collectif" constitué par une et unique personne » ;
3°) Le tout premier photomontage ouvrant le tout premier post comporte la légende : « Représentation du "Centre de la Culture et Conservatoire de la Nature Européens de Réjaubert", projet finalisé - donc à terme. » - précaution a été prise de souligner. Projet finalisé – donc à terme : traduction → projet planifié dans le temps, durée évaluée en nombre d'années, réalisé par tranches successives ;
4°) J'ai assujetti mes propos à une méthodologie et un plan afin, autant que faire se peut, de suivre une démarche se rapprochant de la présentation formelle d'un projet final selon les procédures réelles de sollicitations de partenaires, particulièrement des partenaires institutionnels ;
5°) Rappel de cette méthodologie – plan :
1.)Description globale du projet.
2.) Public ciblé.
3.) Contexte régional, national, européen.
4.) Fonctionnement attendu.
5.) Partenaires identifiés.
6.) Structure juridique et sociale.
7.) Financements.
8.) Mise en œuvre très très très très hypothétique.
Au prochain post, ici-même, J'ouvrirai les 2.) et 3.) ;
6°) Il n'y a « ni refus ni impossibilité » à aborder la question « Qui finance et avec quoi ? ». La question est en instance et sera détaillée au 7.) quand les éléments prérequis à son examen auront été déterminés, notamment les partenaires de tous horizons ;
7°)La contradiction, les questions, les propositions complémentaires, différentes ou divergentes, etc, sont les bienvenues sous les deux seuls préalables frappés au coin du bon sens : traiter du sujet de l'instant ; ne pas se livrer à des agressions sur les personnes ;
8°) Il est demandé un certain effort à celle ou celui qui consulte ces sujets consacrés à Réjaubert, notamment de lecture représentative (qui vise à comprendre) si possible et non interprétative ;
9°) Il m'est reproché de donner dans le verbiage – j'en prends bonne note. Néanmoins, je fais observer que la totalité du sujet, une fois expurgé des interventions diverses hors sujet ou en marge, des redondances et autres excédents, ne représentera jamais qu'un dossier de guère plus de 25 pages imprimées, ce qui sans être un exploit de concision, se maintient dans limites du document parfaitement digeste, y compris pour un pré-projet ;
10°) Enfin, pour des raisons indépendantes de ma volonté – rejet systématique – et pour une lisibilité simplifiée, j'abandonne à contre-cœur l'emploi du pronom personnel « nous » - mais alors que l'on ne vienne pas me faire objection d'un quelconque égocentrisme à employer dorénavant le pronom personnel « je ». Toutefois, je conserve l'emploi du « il » et du « on »afin de ne pas « monopoliser » outre mesure.
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Il ne m'a pas échappé que le Domaine de Réjaubert est la propriété de Club Méditéranée. Justement , il a eu d'autres propriétaires au cours des âges : il n'est donc pas interdit de le voir changer de mains, y compris le voir revenir d'une façon ou d''une autre au service public.
La question des financements n'est pas une "question des plus banales mais par trop banale à ChanteCigale", c'est une question spécifique et crucialequi mérite qu'on y consacre du temps à la préparer - mon pseudo étant ChanteCigale60, un autre membre ayant avant moi choisi le pseudo ChanteCigale, je n'en voudrais qu'il trinque pour moi
Et pour en finir une fois pour toute avec ma gaffe sur "le fin fond de", je ne consacrerais pas le millième de temps que j'ai consacré jusque là si je n'avais pas la moindre considération et pour le Pays de Dieulefit et pour sa population, j'en suis à des années lumières
Inscrit le: Jun 26, 2006 Messages: 56 Localisation: Ile de France
Posté le: Mar 10 Fév, 2009 14:16 Sujet du message:
Bonjour à toutes et tous...
Au "fin fond" de mon NEUF TROIS, je suis rassuré de voir que malgré les recommandations présidentielles de travailler plus, mes compatriotes ont encore quelques loisirs et surtout des sujets intéressants!!!
Je vous envie...
Je vais faire court pour vous permettre de continuer vos joutes plumistiques !
J’ai juste une question.
Je suis en vacances à Dieulefit du Lundi 27 juillet au dimanche 16 août prochain, pensez vous que j’ai une chance de me servir de ces beaux pupitres d'information statique ???
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Mar 10 Fév, 2009 18:08 Sujet du message:
Bonjour à tous
Salut MOKI
Oups ... Ben je suis ravi de constater qu'il y a un fin fond dans le NEUF TROIS je commençais à douter de l'unicité hétéroclite du beau pays de France !
Pour ce qui est des "recommandations", à vrai dire, je ne sais si l'adjectif "présidentielles" reflète la juste réalité ... Bof !
" ... [du] Lundi 27 juillet au dimanche 16 août prochain, pensez vous que j’ai une chance de me servir de ces beaux pupitres d'information statique ???"
Réponse sans ambiguïté : non, catégoriquement non !
Dans le meilleur des cas (pour que le projet voit le jour un jour), le Domaine de Réjaubert affichera toujours "A vendre" tout en concédant une relative liberté aux promeneurs ...
Même dans l'hypothèse hardie du somptueux miracle pécuniaire survenant à la minute où j'écris ces lignes, l'éventail de compétences à solliciter, le minimum acceptable d'études d'implantations à produire, et le volume de travaux - eux aussi à minima acceptables - sont tels que vos désirs ne peuvent être envisagé qu'en comptant des semestres
Prétendre le contraire serait pur délire propre à me passer la camisole de force, déjà que certains me reprochent de travailler du chapeau
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Mer 11 Fév, 2009 1:47 Sujet du message: 2.- ) Public ciblé.
Re - bonsoir à tous
Les choses étant posées, entrons – pardon – j'entre dans le vif du sujet.
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Bref avant-propos : les propositions et idées développées tout au long de la suite du « dossier », et même avant, ne sont pas figées – elles sont soumises à discutions et susceptibles d'être adaptées, modifiées, amendées ; elles peuvent aussi être incomplètes - D'avance pardon pour l'exposé plutôt technique.
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2.- ) Public ciblé.
En se référant au tout premier post du premier sujet « Propositions concrètes pour la réhabilitation de Réjaubert » http://www.dieulefit.org/modules.php?name=Forums&file=viewtopic&t=357, une rapide revue dénombre 8 types distincts de public, qu'il convient ensuite de subdiviser schématiquement, dans un premier temps, en 1-x : public passif, et, 2-x : public actif.
Indépendamment, les intervenants de toutes disciplines confondues et des personnels attachés – seront inventoriés au 4.) : Fonctionnement attendu.
A - Espace le Château – Centre Culturel et Conservatoire de la Nature Européens - Siège social et dépendances / activités artistiques et culturelles :
1-1 ) Passif (*) : visiteurs divers, invités – salles d'expositions, salles de ressources documentaires & renseignements.
2-1 ) Actif (*) : étudiants et stagiaires en disciplines artistiques & culturelles – salles de cours / d'activités.
B - Espace Chante Cigale – Centre Culturel Européen :
1-1 ) Passif (*) : visiteurs divers, invités - salles de ressources documentaires, renseignements.
1-2 ) Passif (*) : amateurs d'arts (tous arts plastiques : Définition actuelle des Arts plastiques : http://fr.wikipedia.org/wiki/Arts_plastiques) – salles d'expositions.
1-3 ) Passif (*) : auditeurs – salles de conférences.
2-1 ) Actif (*) : étudiants et stagiaires en disciplines artistiques & culturelles – salles de cours / d'activités.
C - Espace Chante Oiseaux – Centre Culturel Européen :
1-4 ) Passif (*) : spectateurs – théâtre, chorégraphies, concerts et autres spectacles scéniques.
2-1 ) Actif (*) : étudiants et stagiaires en disciplines artistiques & culturelles– scène (en application des cours reçus), cours pratiques, montage de spectacles, répétitions, représentations.
D – Espace La Ferme - Conservatoire de la Nature Européen – Centre de conservation / Centre d'études & laboratoires / Salles de ressources documentaires & renseignements :
1-1 ) Passif (*) : visiteurs divers, invités – salles de ressources documentaires, renseignements.
1-6 ) Passif (*) : public s'intéressant à l'écologie au sens large - Définition élargie de l'écologie : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cologie - salles de ressources documentaires, renseignements.
2-2 ) Actif (*) : étudiants et stagiaires en disciplines se rapportant à l'écologie au sens large.
E - Espace La Prairie – Centre Culturel et Conservatoire de la Nature Européens :
1-4 ) Passif (*) : spectateurs – concerts et autres spectacles scéniques.
1-5 ) Passif (*) : amateurs d'arts plastiques d'extérieur – œuvres exposées à demeure, expositions programmées.
1-6 ) Passif (*) : public s'intéressant à l'écologie -.
2-1 ) Actif (*) : étudiants et stagiaires en disciplines artistiques & culturelles – scène (en application des cours reçus), cours pratiques, montage de spectacles, répétitions, représentations.
F / G / H / I / J – autres Espaces exploitables de manière transitoire - Centre Culturel et Conservatoire de la Nature Européens :
Tout public (*) : 1-1 à 1-6 et 2-1 à 2-2.
Parc du Domaine de Réjaubert - Centre Culturel et Conservatoire de la Nature Européens :
Tout public (*) : 1-1 à 1-6 et 2-1 à 2-2.
(*) = (ouvert(e)s naturellement, au premier chef, à tous les habitants du Pays de Dieulefit, enfants, adolescents et adultes, selon des modalités préférentielles).
Soit, pour récapituler les 8 types distincts de public :
2-1 ) Actif : étudiants et stagiaires en disciplines artistiques & culturelles ;
2-2 ) Actif : étudiants et stagiaires en disciplines se rapportant à l'écologie au sens large.
La distinction entre tous ces publics est nécessaire pour la suite, notamment repérer les institutions tutélaires et dépister les sources de financements.
Il y a déjà là matière à réflexion et recherches,
D'autre part, il est nécessaire de procéder à un état des lieux aux échelles régionale, nationale et européennes quant aux activités et aux objectifs poursuivis par le projet afin de circonvenir l'existant .
Cet état des lieux doit faire émerger à la fois les similitudes, convergences et doublons communs au projet et à d'autres structures existantes, et les différences permettant de singulariser le projet.
Cette estimation doit donner lieu à l'affinement des propositions et de l'articulation de la structure du projet.
La préoccupation majeure n'est pas d'éliminer une supposée concurrence mais bien d'insérer le projet dans un réseau d'abord régional, puis national et enfin européen et y prendre sa place.
Cela correspond à une volonté de recherche « d'unique », d'exception.
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Sam 28 Fév, 2009 14:54 Sujet du message:
Salut à tous
Histoire d'illustrer concrètement une des orientations des propositions faites au cours du premier chapitre (et accessoirement de faire grincer un peu plus les dents de nos détracteurs, "nos" : parce que je ne suis plus seul à travailler sur le projet !), voici un exemple concret de ce qui peut être envisager en ce qui concerne l'association des artistes et artisans de Dieulefit avec notre projet (ou pré-projet pour les plus susceptibles) et l'aménagement du parc en site d'exposition à ciel ouvert.
Que l'artiste – Atelier de l'Enclos - qui s'il se reconnaît, pour moi reste encore anonyme puisque nous n'avons pu le rencontrer ni sur place ni à l'Office de Tourisme du Pays de Dieulefit, veuille bien me pardonner la publication de ces photographies sans son accord préalable : c'est pour la bonne cause !
Au cours de nos repérages, nous sommes tombés par hasard sur l'atelier en plein air d'un artiste fondeur utilisant des méthodes traditionnelles et ancestrales.
Il y a là le four avec des débris de « moule à cire perdue » :
Et, à quelque pas deux œuvres à peine refroidies encore recouvertes du talc destiné à éviter l'adhésion au moule :
… de plus près :
Plus loin quelques sujets de moules en préparation :
J'avais déjà suggéré ce genre d'exposition pour l'Espace de « La Prairie » avec cette illustration en provenance du Canada :
ou celle-ci :
Il est permis d'imaginer un troupeau de moutons et autres animaux (d'autres œuvres de l'artiste sont exposées à l'Office du Tourisme, Place de l'Abbé Magnet ...) fondus à Réjaubert par un artiste de Dieulefit, exposés à demeure sur le site de Réjaubert, non ?
Il y a fort à parier que cet artiste écouterait et étudierait avec attention une proposition de partenariat avec le Centre de la Culture et Conservatoire de la Nature Européens de Réjaubert si l'association prévoit outre la commande d'œuvres à demeure, un poste ou des vacations de formateur afin de transmettre ses connaissances et techniques d'ouvrage ...
Dans un autre registre, je pense à l'association l'Hippocampe et sa manifestation du Festival de la Voix, Eclats (http://www.eclats.fr/ *** http://www.hippocampe-associe.com/) : sans aucun doute, ces festivités auraient un autre écho et une autre dimension au sein du parc de Réjaubert, Centre de la Culture et Conservatoire de la Nature Européens de Réjaubert, que dans l'enceinte de la seule salle des fêtes du Village – l'un n'excluant pas l'autre !
Une autre illustration concrète viendra lors du prochain long article consacré à l'état des lieux … avant de revenir à la suite du 2ème chapitre de la « Réhabilitation de Réjaubert – propositions concrètes – 2 : Inventaire régional ».
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Mer 04 Mar, 2009 3:53 Sujet du message: Etat des lieux : Le Château.
Salut à tous
Avant de poursuivre avec l’inventaire des sites et manifestations existants au niveau local et régional, faisant suite à notre visite, Filledelair et moi-même, à Dieulefit, je propose de procéder à un état des lieux du Domaine de Réjaubert en cette fin février 2009.
La description que j’en fait pour relater notre virée à Dieulefit à l’intention des Anciens de Réjaubert (cf. rubrique : LES ANCIENS, sous-rubrique : Les Anciens de Réjaubert http://www.dieulefit.org/modules.php?name=Forums&file=viewtopic&t=363) occulte volontairement une part importante de la réalité. Cela pour ménager leurs souvenirs tout en restant dans le ton «mignon, frais, champêtre et poétique » comme dirait Don Stein ! Il n’empêche… Ici, je fais état de propositions et d'un pré-projet : il faut nécessairement en passer par la réalité n'est-ce pas Messieurs Dames
A tout seigneur, tout honneur : je commence par Le Château.
Malgré une prestance altière, l’édifice présente des signes d’altérations inquiétantes qui donnent à penser qu’une véritable opération de sauvegarde devrait être entreprise dans les deux ans, faute de quoi son avenir serait d’ores et déjà bien compromis.
Pour commencer, une correction de taille : la « restauration » des façades de 2006 n’en était pas une. Il a été appliqué un simple crépis vinyle d’extérieur coloré qui aujourd’hui s’écaille avec l’ongle … et les intempéries.
Outre le fait que la qualité esthétique est discutable, ce revêtement ne protège de rien.
Un traitement d’une autre teneur et de réelle ampleur s’impose.
D’autre part, des infiltrations commencent à entamer la structure architecturale du bâtiment. C’est le cas des terrasses, notamment la terrasse Ouest du premier étage surplombant l’ancien bureau du directeur.
L’action conjuguée de la capillarité de l’eau, de sa teneur en acides (les fameuses pluies acides, véritable engeance contemporaine des monuments anciens), du gel et de la dilatation des fissures qui s’ensuit, produit des effets délétères qui affaiblissent la structure en travaillant les épaisseurs de part en part.
De la sorte, les terrasses deviennent des passoires.
L'éllipse incluse de la photographie ci-dessous associe un effet de loupe sur les fissures et le flocage de la peinture.
Les fissures se propagent de la chape de la terrasse, dont le ferraillage est atteint, jusque dans les murs …
Plus grave, un effritement des corniches commence à ronger la pierre de construction, qui dans le cas d’un ouvrage du 19ième siècle comme le Château, n’est pas seulement ornementale mais aussi structurale.
Il en va de même avec les éléments de soubassement dont l’érosion acide commence le sape ment des fondations.
L’humidité gagne aussi dangereusement l’intérieur : les fissures se creusent à l’œil nu et les infiltrations progressent - les photographies prises à travers les vitres opaques laissent malgré tout entrevoir l’état des murs des sous-sol, et même de ceux sous abri.
Enfin les ferronneries extérieures de fer forgé se détériorent un peu partout.
Les constatations opérées sur l’état extérieur du bâtiment laisse augurer de sérieuses déprédations intérieures.
Conclusions pour le Château : l’urgence à sauvegarder, restaurer, investir et entretenir ce bijou du patrimoine parcellaire de Réjaubert se révèle concrète ... sauf à le voir disparaitre pour faire place à
La menace est réelle, la suite de l'état des lieux va le démontrer !
Inscrit le: Aug 14, 2006 Messages: 116 Localisation: Châlons en Champagne
Posté le: Mer 04 Mar, 2009 15:51 Sujet du message: réjaubert
Bonjour à tous,
Je pense que tous les anciens et anciennes de réjaubert vont être désoler de voir le chateau tomber en ruine.
Pour ma part j'ai l'impression de voir toute mon enfance partir en ruine comme le chateau, comme si ça ne suffisait pas qu'il y est déjà chanteoiseau rasé comme un chateau de carte.
Il est vraiment temps que le chateau soit restaurer.
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Dim 15 Mar, 2009 23:31 Sujet du message:
Et salut à tous !
Une pensée spéciale aux Anciens de Réjaubert
***** Veuillez m'excuser pour cette interruption momentanée de l'image et des lignes, indépendante de ma volonté *****
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Ce soir, je suis triste : Alain Baschung est sorti de scène hier
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Tout d'abord, je pensais suivre l'ordre chronologique de notre visite d'état des lieux : Le Château, La Ferme, le Club Med, Chante Oiseau, Le Parc.
Cependant, l'impératif d'argumentation me conduit à modifier l'ordre de présentation de ce compte-rendu.
Je reviendrai donc à La Ferme juste après Le Parc.
Nous débutons notre tour du Parc, Filledelair et moi, juste derrière l'emplacement où se campait autrefois Chante Oiseau.
Très vite, une évidence s'impose : il n'y a pas que les édifices à avoir souffert (Le Château, La Ferme, le Club Med lui-même) ou avoir été purement et simplement détruits (Chante Cigale et Chante Oiseaux).
Le Parc, sa faune et sa flore ont aussi subi pas mal de dégâts. Surtout, ils pâtissent actuellement d'une cruelle carence d'entretien et d'une absence de protection. Singulièrement, la déforestation des espaces vont à contre-sens des besoins de la flore elle-même : le sol se dérobe, les arbres ne "se tiennent" plus les uns aux autres ...
Cependant, pour l'œil averti, au niveau de la flore - plus facile à observer que la faune en un laps de temps, somme toute, très court - il demeure une survivance précieuse à la fois de spécimens représentatifs et d'implantation des espèces et des familles.
Joignant par le haut Chante Cigale et Chante Oiseaux autrefois , existait une portion de chemin qui subsiste encore.
A la croisée de ce chemin d'avec le grand chemin menant à la Grande Prairie et Le Belvédère, nous avons pu retrouver un témoignage saisissant du caractère particulier et exceptionnel - donc UNIQUE, unicité qu'il ne tient qu'à des volontés affirmées de sauvegarder et pérenniser - du Parc du Domaine de Réjaubert : en alignement sur moins de quinze mètres, trois arbres magnifiques de trois essences différentes et rares !
Un bon argument supplémentaire, s'il en était besoin, à la démonstration visant une sauvegarde originale et spécifique de Réjaubert !
Beaucoup des arbres séculaires ont disparus - sans que nous ayons pu apprendre toutefois qui, de la maladie ou la pollution, des évènements et/ou catastrophes naturelles, ou de la main de l'homme, est responsable de ce carnage !
Là aussi, nous avons découvert quelques vestiges : principalement des essences de résineux et conifères comme des Séquoïas, des Mélèzes, des Cèdres, quelques Epicéas. des Pins et des Sapins ...
A cet égard, un exemplaire de Séquoïa a retenu notre attention. Victime des tronçonneuses à quelque titre que ce soit, sa souche n'a pas voulu se laisser mourir et un rejeton a pris le relai :
Quatre ou cinq autres de ces géants ont survécu, notamment dans le bosquet subsistant à l'extrême sud-est du Domaine, près du portail principal sud, mais donnent des signes d'affaiblissement :
Le déboisement est particulièrement sensible au nord du Domaine : aux limites de la Grande Prairie, une futaie abondante dissimulait autrefois le haut mur marquant l'enceinte de Réjaubert.
Un défrichement radical a mis le mur à vue :
Il n'y a plus guère d'humus et les sols s'appauvrissent, si bien que les branches basses, plus grosses et fournies, réclamant davantage de nutriments meurent au profit des seules branches hautes indispensables à la croissance de l'arbre. En conséquence, les arbres perdent de leur résistance et donnent plus de prises aux éléments.
Nous avions été informés qu'à la suite d'observations alarmantes et de doléances auprès de Club Méditerranée, l'ONF (Office National des Forêts) avait commencé un travail de préservation avec l'accord du propriétaire. Mais il n'a pas été reconduit...
Nous en avons relevé la trace sur un arbre au tronc couché :
Là où l'humus est substantiel et nourrissant, la flore des sous-bois survit, mais de façon très éparse et en se raréfiant :
Plus à l'est, le captage de la source principale du Petit Ruisseau pour alimenter le plan d'eau du lac artificiel du Club Med est l'objet de dégradations - plus au sud, d'autres ouvrages de captage de sources ont carrément été volontairement saccagés !
Sans lien commun, il est toutefois notable que le quart nord-est du territoire du domaine, très proche et limitrophe du lotissement des résidences de Réjaubert, est le plus atteint par l'action conjuguée du déboisement, de la déperdition des sols, des eaux de ruissellement et de l'érosion.
Nonobstant, il est permi de se demander si toutes les précaution ont été prises au moments des travaux de terrassement et de déblaiement ...
Bien sûr, d'autres essences, plus ou moins communes, non résineuses, à feuilles caduques ou persistantes - Ifs, Chênes, Tilleuls, ... - sont encore présentes !
Et parmi elles, encore des essences rares telles ces superbes Platanacées :
Ce ne sont pas des platanes communs, il s'agit en réalité de Platanes Sycomore, utilisés en menuiserie-ébénisterie, en marqueterie et surtout recherché par les luthiers, facteurs d'instruments de musique. Il est possible d'admirer la perfection des ces spécimens sur ce cliché :
Plus on descend vers le sud et plus les arbres sont maladifs et espacés, quand ils ne sont pas morts :
En conclusion, plus nous progressons dans notre prospection, plus nous sommes convaincus de l'urgence à réhabiliter Réjaubert de façon originale et spécifique. Plus nous sommes convaincus aussi qu'en absence de réaction vigoureuse, l'avenir de Réjaubert en tant que Domaine patrimonial et historique est plus que compromis ...
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Lun 16 Mar, 2009 20:03 Sujet du message:
Salut à tous
Une pensée particulière aux anciens de Réjaubert !
Poursuivons l'état des lieux du Domaine de Réjaubert en ce mois de février 2009.
Et revenons à La Ferme, que nous avons inspectée juste après Le Château.
L'inspection suit le sens suivant : Sud, Est, Nord, Ouest, Sud.
La façade Sud du corps principal de bâtiment, de prime abord est en bon état et laisse augurer une bonne conservation générale.
Cependant, le bassin qui avait été transformé en piscine à lépoque du Village d'Enfants a été comblé – l'ancien lavoir est à demi ruiné.
Les façades Est, Nord et Ouest du corps d'habitation de La Ferme sont encore en état, préservées. Les lieux sont, semble-t-il, occupés.
L'aile Est – dont la façade Sud est sérieusement endommagée - abritant autrefois la porcherie et des dépendances sont en état d'abandon total et de dégradation avancée …
Extérieur :
Intérieur :
Remontant à l'arrière, les murs Nord de La Ferme sont à demi écroulés ; la toiture de la grosse dans laquelle se tenaient les chais de réception des vendanges et les cuves a disparu - un semblant de palissade préserve le visiteur d'un danger certain d'écroulement :
Nous ferons le tour pour y aller voir de plus près ...
Espacés de La Ferme par un terre-plein, au Nord, une partie des locaux de Chédorge ont été réaménagés par Club Méditerranée en salle de conférence et sont bien les seuls à être opérationnels !
A l'Ouest du terre-plein, d'autres salles de réunion surmontant le rez-de-chaussez de l'aile Ouest de La Ferme sont apparemment en bon état. Cependant, les murs présentent des fissures et lézardes.
Vue de l'extérieur, côté Ouest :
Vu de l'extérieur, côté Est (terre-plein) :
Au Nord-Ouest de Chédorge, une remise est toujours en place dont seuls se maintiennent les quatre murs et la toiture ! Les planchers sont détruits et les huisseries anéanties …
Une ruine située à moins de quinze mètres des salles de réunion du Club Med, avec vue sur ces dernières : on se demande comment la clientèle huppée a pu accepter cela !
Contournant en descendant par l'Ouest, longeant les salles du rez-de-chaussée, nous notons qu'elles servent de dépôt de matériels et fournitures, sans doute pour l'entretien du Domaine :
Revenant vers la grosse de vinification par l'intérieur, nous traversons la petite cour intérieure où à droite, la façade Nord du corps d'habitation est intacte en attestant de l'occupation des lieux – toutefois, personne ne se manifeste à notre présence.
Sous le corps d'habitation, à la place des écuries et de l'étable, à nouveau un dépôt de stockage :
Sur la gauche, sous la terrasse constituée par une avancée du terre-plein supérieur, les emplacements de parking du chef de village et du responsable de la maintenance sont encore réservées !
D'autre découvertes sont surprenantes, tel des locaux ouverts à tous vents et du matériel sans protection particulière ! (les photos ne sont pas publiées pour des raisons de … discrétion, dirais-je ?!)
Pénétrant dans le chai, le constat est affligeant, alarmant au plus haut point !
S'il reste de magnifiques éléments de structure de charpente :
la toiture est complètement effondrée, les murs sont délabrés, le sol est ravagé et la végétation sauvage a repris le terrain – il ne reste plus que de rares vestiges des équipements !
Conclusion : sur une échelle allant de l'état opérationnel à la désintégration, entre les chalets Chante Cigale et Chante Oiseau, purement et simplement détruits pour faire place au Club Med, et Le Château présentant des stigmates d'abandon patents, La Ferme vient à mi-chemin entre l'abandon et destruction.
Nous ne nous attendions pas à cette donne : cela change considérablement les données du projet et il est nécessaire de considérer l'urgence de la sauvegarde de La Ferme.
Pour autant, même de ces ruines, il est possible de tirer avantage.
Je me répète en explicitant davantage et en formulant des hypothèses, c'est dire mon obstination.
Le concept répond à trois vœux de départ:
1. Sauvegarder un patrimoine architectural et foncier, une richesse culturelle spécifique locale, régionale et nationale ;
2. Restaurer l'ensemble du patrimoine, mettre en valeur la richesse culturelle multiforme ;
3. Générer une activité économique à long terme – prenant en compte le tourisme comme un moyen et non une fin en soi - s'intégrant à l'existant sans destruction aucune, faire vivre une région toute entière à partir de ses atouts spécifiques.
Dès lors, dans le projet de réhabilitation de Réjaubert, La Ferme doit accueillir le Centre Conservatoire Européen de la Nature. A titre d'illustration et d'exemple – et bien que d'aucuns ricanent déjà ! - considérant l'emplacement central de l'ancien chai complètement ruiné, il est parfaitement imaginable de le restaurer en l'aménageant comme vitrine informative du Centre Conservatoire de la Nature, partie ouverte au publique.
Conservant les éléments de structure de charpente en les renforçant et les fixant, remplaçant la toiture disparue par une verrière, soulignant les aménagements techniques d'autrefois par une mise en valeur visuelle et documentaire, voici ce que cela pourrait donner grâce à un photo-montage (l'affichage sur écran 4/3 au lieu de 16/9 peut distordre un peu les perspectives, mais l'idée est là, et le volume aussi !) :
A la vue de cet extrapolation, il faut dire et affirmer qu'un projet tel que celui-ci n'est pas « grandiose » : c'est un projet ambitieux, très ambitieux. Il apparaît donc désormais que l'aspect « financier et investissements » ne saurait être envisagé sous la tutelle d'une seule entité ! D'autre part, il est clair aussi qu'il est nécessaire de mener une étude très poussée, abordant et détaillant tous les volets envisageables, de même qu'une prospection pluri-financements - qui investira quelle somme pour quel volet.
J'entends déjà de hauts cris ! J'en appelle citoyens du Pays de Dieulefit eux-mêmes, aux élus, Madame le Maire, Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux, Mesdames et Messieurs les élus locaux et régionaux : certes, l'idée d'endetter nos/vos concitoyens par un emprunt est à méditer avec une extrême prudence. Néanmoins, un projet cohérent et propre à réveiller un territoire est susceptible d'attirer des cofinanceurs et des partenaires prestigieux et efficaces : le jeu n'en vaut-il pas la chandelle ?
En posant une option sur l'acquisition du Domaine de Réjaubert, en projetant une DUT (Déclaration d'Utilité Publique) et la création d'une réserve naturelle, ce projet ne pourrait-il pas voir le jour en considérant le tourisme non comme une fin en soi mais comme un moyen parmi d'autres de générer une activité économique profitable au plus grand nombre et pas seulement à quelques investisseurs, venant en complément d'une structure et d'un patrimoine se suffisant à eux-mêmes ?
La constitution et l'activation d'un Comité de Pilotage pourrait participer à cette approche …
Allez – A ciao ! ... et ne tapez pas trop fort sur la tête du fada
Inscrit le: Nov 11, 2008 Messages: 97 Localisation: Nice Saint-Roch
Posté le: Mar 17 Mar, 2009 21:20 Sujet du message:
Bonsoir à Tous !
… et encore une pensée spéciale aux Anciens de Réjaubert
Sans oublier Don Stein, que je salue (savez-vous que vous êtes bien plus abordable lorsque vous êtes dubitatif en roulant des yeux et en faisant un clin d'œil ?)
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Bien sûr que j'y viendrai à parler finances !
Du moins souhaiterais-je modestement le faire dans un cheminement didactique : c'est en prenant connaissance de l'existant, en "construisant" pas à pas le "projet" que je serai en mesure d'identifier les financeurs - multiples - et pas l'inverse ! Comment savoir qui solliciter si je ne sais pas ce que je ferais exactement et combien cela coûtera ?!?
Allez, encore un peu de patience, j'y viendrai sans me défiler et même au prix de sortir des énormités que vous ne manquerez pas de relever les uns les autres ******************************************************
Nous arrivons au bout de notre tournée d'état des lieux de Réjaubert, Filledelair et moi-même.
Il ne reste plus que le site de Chante-Oiseau … et du Club Med.
Voiture stationnée près de l'aire de pique-nique, l'inspection commence depuis l'ancien chemin goudronné de Sud-Ouest en Ouest, puis sur le site du chalet perdu, d'Est en Ouest, du Sud au Nord.
Le Petit bois est aussi victime de coupes, néanmoins, le profil du sol présentant moins de déclivité et moins d'écoulement et/ou de résurgences d'eau, le terrain conserve une qualité certaine.
Le tapis d'humus permet à la flore des sous-bois de se maintenir :
La vison du site par une approche depuis le contrebas laisse penser à un coin propre bien que laissant deviner une construction volatilisée :
Les cyprès et les tilleuls d'antan sont là, apparemment en bonne santé. D'autres arbres et plants sont même déjà "bourgeonnés" :
Les abords de la plateforme de l'ancien chalet bénéficient aussi d'un humus sain, les violettes s'y épanouissent en tapis !
Dès que l'on pénètre sur la plateforme, le constat s'altère rapidement. Ce n'est qu'un conglomérat de déchets végétaux organiques, d'immondices de matières synthétiques ou de déchets de construction :
La démolition de Chante-Oiseau a été menée grossièrement sans le soucis de restituer un espace net, intègre. Le mur de la chaufferie n'est que partiellement déposé, des ferraillage rouillés s'en détachent, d'autres sont encore ancrés au sol.
Vu le peu à inspecter, la conclusion est rapidement enlevée : tout comme le reste du domaine, l'ancien site de Chante-Oiseau ne fait pas l'objet de plus d'égards particuliers, bien que la réglementation impose que les déchets végétaux, pour ne citer que ceux-ci, ne peuvent être ni abandonnés ni brûlés à l'air libre … Pis, il est devenu un dépotoir local !
Reste les bâtiments du club Med lui-même.
Certes, observés de loin, ils font encore illusion du neuf.
Pourtant, en s'approchant de près, le crépit des façades commence à souffrir. Des micros fissures sont visibles, les attaches des ferrures de balcons et terrasses rouillent. Sans traitement, ces atteintes bénignes vont rapidement devenir des défauts majeurs et entrainer des déprédations en cascade.
La piscine est verte de chez verte avec une couche d'algues impressionnante ...
Au terme de notre état des lieux se pose une problématique qui n'est pas anodine.
D'une part, la clientèle du tourisme d'aujourd'hui est de plus en plus exigeante, elle ne s'accommode pas de sites « médiocres » (notez les guillemets), j'entends par là manquant d'entretien ou d'agréments. Cette considération est valable de l'hôtel palace au camping en passant par les gîtes ruraux ou les villages de vacances.
J'ai personnellement du mal à concevoir que les clients du Club Méditerranée aient porté au crédit du bonus le constat que nous avons fait Filledelair et moi-même sur l'ensemble du domaine de Réjaubert … Parce que visiblement, certains dégâts datent de plus de trois ans !
En d'autres termes, avant de favoriser l'implantation d'un nouveau complexe touristique, il est nécessaire de fournir un très gros effort en matière d'aménagement et de maintenance, le cahier des charges doit être sans ambiguïté. A toute fin utile, j'ajoute que ce n'est pas une leçon que je donne (et à qui d'ailleurs la donnerai-je !) mais bien une leçon que j'ai reçue à force de côtoyer les acteurs de ce secteur d'activités.
D'autre part, il est peu probable que les acquéreurs potentiels se bousculent devant ce spectacle : il faut en convenir, celui qui fait le tour du Domaine comme nous l'avons fait, et c'est bien le moins que de visiter les lieux que l'on souhaite emporter, réfléchira à deux fois avant de se lancer dans l'aventure, sauf si les objectifs poursuivis ne sont pas nécessairement conformes à l'idée de « complexe touristique » stricto sensu. Les exigences du vendeur et de l'acheteur ne sont pas prêtes de se concilier même au prix d'âpres négociations.
Naturellement, Club Méditerranée doit appointer un gardien ou un couple de gardiens. Néanmoins, cette ou ces personnes ne s'appellent pas Jésus Christ et ne peuvent pas faire de miracle. D'abord parce que deux employés ne suffisent pas pour entretenir et maintenir à niveau l'ensemble du patrimoine du Domaine de Réjaubert, et ensuite, parce que le budget qui leur est alloué ne doit certainement pas permettre de faire face à l'ensemble des charges, et de loin après le constat auquel nous venons de procéder !
A nouveau et plus que jamais, je plaide le projet de Centre de la Culture et Conservatoire de la Nature Européens.
Posté le: Mer 18 Mar, 2009 21:37 Sujet du message:
Bonsoir à toutes et tous,
Juste pour méditer.
10millions € + les frais de remise en état et de fonctionnement
Certes nous ne les trouveronsps sous les sabots d'un cheval... Mais est-ce la tâche la plus ardue? Pas sûr...
Quand la volonté politqiue est là, tout est possible et les élus de Dieulefit, qui sauf à être des incompétents patents (ce qe nous ne pensons pas) le savent parfaitement.
Non, il serait beaucoup plus facile et moins fatigant de taxer la bicoque des quelques nantis "pas toujours là" qui viendront planter leur bicoque dans Réjaubert, par contre pour Dieulefit , les retombées économiques et durables ce sera le minimum syndical.
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- mon pseudo étant 
pardon – j'entre dans le vif du sujet.
Chaque chose en son temps ! 
